Témoignage d’une femme seule en Thaïlande

« Je quitte Nice »

 « Si on m’avait dit il y a 6 semaines, avant que  j’écrive cette lettre  à Company Vauban, que j’allais m’installer en Thaïlande… ». Dans le taxi qui la ramène à l’aéroport, après une semaine de découverte de son nouveau pays, Rolande n’en revient pas encore complètement elle-même… pourtant, sa décision est belle est bien prise.  Retraitée à Nice depuis un an, elle s’installera en Thaïlande, à Hua Hin, début 2011… récit d’un changement de vie aussi inattendu que surprenant.

 « J’avais envie de découvrir un nouvel exotisme »

Si sa décision de s’installer en Thaïlande est relativement récente, celle de vivre sa retraite ailleurs qu’à Nice est plus ancienne « Je pensais à la Corse, à l’Australie mais aussi à La Louisiane… en Corse, j’avais déjà commencé des recherches d’appartements, j’étais en contact avec une agence qui me faisait régulièrement des propositions, mais c’était soit trop petit, soit trop cher ». Alors, pourquoi la Thaïlande ? « J’ai vu une émission à la télévision sur des retraités français qui s’installaient là bas, et je me suis dit : pourquoi pas la Thaïlande ? J’ai commencé des recherches sur Internet, j’ai trouvé les coordonnées de l’agence immobilière Company Vauban… j’ai bien aimé leur site Internet, car il y avait beaucoup d’informations dessus… je leur ai envoyé un email et une lettre… quelques jours après, alors que je commençais des recherches sur l’Australie, ma connexion Internet est tombée en panne… et comme Company Vauban m’a rappelé et m’a convaincu de venir voir sur place… l’Australie et la Louisiane sont restées à quai ! ». En effet, un mois après avoir écrit sa lettre, Rolande était en Thaïlande pour découvrir le pays et visiter des appartements!Thailande Wai

On peut se demander pourquoi Rolande a décidé de quitter Nice, où elle ne manquait pourtant pas de soleil…  « C’est vrai que j’étais bien à Nice… j’étais dans le centre, à 500m de la plage… on a le soleil toute l’année… j’adore cette ville ! ». Alors pourquoi partir ? « L’envie de vivre une nouvelle aventure… j’ai vécu les quinze premières années de ma vie en Algérie, une vingtaine d’année en Lorraine, puis environ vingt-cinq à Nice… il était temps de bouger à nouveau ! J’avais envie de découvrir un nouvel exotisme »

 « Je me suis dit : chapeau, ça, c’est le respect »

Sans jamais être allée en Thaïlande, Rolande – dans la lettre qu’elle a adressée à Company Vauban –  disait connaître assez bien ce peuple « pour le côtoyer  fréquemment à Nice où de nombreux commerçants se sont installés. Et, je crois que toutes ces personnes sont très appréciées chez nous. Sourires, gentillesse, politesse, travailleurs, voilà leurs qualificatifs que je relève en premier ». Et sa semaine passée en Thaïlande n’a fait que la conforter dans cette impression… en effet, lorsqu’on lui demande ce qui lui a finalement le plus plu en Thaïlande durant son séjour, elle répond sans hésiter « L’accueil. En  France, les gens ne sont pas toujours accueillants. Ici, ils le sont tellement que ça peut même parfois être presque gênant… par exemple, ce matin, lorsque je suis allée me servir au buffet du petit déjeuner à l’hôtel, une serveuse qui travaillait là s’est poussée pour me laisser la place… alors qu’il y avait bien de la place pour deux ! ». L’accueil, mais le respect, également… « Tout à l’heure, j’étais assise dans un parc, en train de jouer avec des enfants… je leur faisais les petites marionnettes avec les mains… j’adore les enfants… tout à coup, il y a eu une musique, je suppose que c’était  l’hymne national, tout le monde s’est levé, même la petite avec son petit ballon dans la main s’est levée, a arrêté de jouer, et n’a plus bougé. Je me suis dit, chapeau, ça, c’est le respect. »

« C’est bien d’être aidé »

Ancient City Bangkok

Rolande n’était jamais venue en Thaïlande… elle n’avait non plus… jamais pris l’avion ! Et elle ne parle pas un mot d’Anglais… mais elle a pu compter sur l’accompagnement de Company Vauban. « Je sais me débrouiller mais là, c’est vrai que c’est bien d’être aidé ». Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Ayant pris des billets d’avion pour passer une semaine sur place, un programme lui a été proposé, qu’elle a accepté : 4 jours à Hua Hin (la destination de son choix), pour découvrir, et visiter des appartements correspondant à son budget et répondant à sa principale exigence : la proximité de la mer. Puis 3 jours à Bangkok, pour découvrir la capitale, et éventuellement finaliser les démarches relatives à une location ou à un achat. Louis, un membre de l’équipe de Company Vauban, est allé l’accueillir à l’aéroport, faire sa connaissance, lui remettre un plan d’Hua Hin avec des explications, et la localisation de l’hôtel qui avait été réservé pour elle, un charmant petit hôtel en centre ville (35€ la nuit). Un taxi avait été réservé à l’aéroport, qui l’a conduite directement à son hôtel (60 € pour une course de 200 km !). Après un jour où elle a été libre de découvrir la ville, Louis l’a rejoint à Hua Hin, et l’a accompagné pendant 2 jours, à la découverte de la ville, de son marché de nuit, de ses restaurants sur pilotis, de ses alentours… et d’appartements… le retour à Bangkok s’est aussi fait en taxi, vers un hôtel également réservé à l’avance, situé près des bureaux de Company Vauban.

Entre les rendez-vous aux bureaux (où Louis allait systématiquement la chercher à son l’hôtel), elle a pu faire un peu de tourisme – conseillée par l’équipe de Company Vauban. Elle a notamment pu découvrir The Ancient City, un parc de 80 hectares dans la périphérie de Bangkok où l’on peut admirer des reproductions de temples, de maisons traditionnelles, de marchés flottants, des statues… dans un cadre verdoyant. « C’est une des Thaïlandaises qui travaille pour l’agence qui m’a mise dans le taxi et qui a expliqué au chauffeur où aller ». Le dernier jour, Louis l’a raccompagnée à l’aéroport. Avant cela, il lui avait remis un document récapitulant toutes les démarches administratives qu’elle aurait à effectuer en France, avec tous les contacts utiles. « Il a vraiment fait son boulot jusqu’au bout ! Je sais que j’ai pu un peu le « souler » [sic] parfois… mais je suis comme ça ! » Volubile et curieuse, Rolande a effectivement beaucoup sollicité Louis pendant cette semaine, mais il dément avoir été importuné « Rolande, c’est vrai qu’il faut la suivre, mais au-delà de mon métier d’agent immobilier,  c’est toujours un plaisir de rencontrer de nouvelles personnes, et de les aider dans leurs démarches d’installation. Rolande a une vraie personnalité, c’est une personne très intéressante, et j’ai été ravi de faire sa connaissance. Je passerai lui faire des visites dans sa résidence, prendre un verre au bar de la piscine ! »

« Se réveiller avec le ciel bleu et la mer… »

Tropical Ocena View Hua hin

L’immeuble dans lequel Rolande a décidé de s’installer – en avril prochain – offre en effet un cadre agréable pour les visites… un grand jardin tropical avec 3 piscines, un centre de spa, un restaurant, une salle de gym… le tout à 200 m de la plage et à 10 minutes du centre ville en bus. Quant à l’appartement qu’elle a choisi, on peut parler d’un coup de cœur « C’est un appartement 2 pièces de 69 m² (incluant 12 m² de terrasse), au 8ème étage de l’immeuble, et offrant un superbe vue sur la mer et les montagnes. L’entrée donne sur un grand séjour, lorsqu’on rentre, on voit déjà la mer et des palmiers… la cuisine est sur la droite, bien séparée du séjour. Lorsqu’on s’approche de la baie vitrée, on trouve la salle de bain sur la droite, puis la chambre, qui donne aussi sur une porte fenêtre avec un accès au balcon. L’agencement est vraiment très bon… par exemple, la salle de bain à double accès (chambre et salon), je crois que c’est la première fois que je vois ça ! » Séduite lors de la première visite, Rolande a voulu revoir l’appartement, et la seconde visite ne l’a pas déçue… « Quand je me lèverai le matin, depuis mon lit, je verrai le ciel bleu et la mer, c’est super ! Je pourrais me dire : encore une belle journée qui commence ! ». Et finalement, Rolande a opté pour un achat « cet appartement était un peu plus cher que le budget dont je disposais [le prix de l’appartement était de 120 000 €, ndlr]. Mais j’ai pu obtenir un crédit de la part du promoteur, à un taux avantageux. Au final, j’aurais à verser des mensualités pendant 7 ans qui seront inférieures à ce que je payais comme loyer à Nice ». Et dans 7 ans, elle sera donc propriétaire d’un bien qui se sera sans aucun doute valorisé d’ici là… en effet,Hua Hin, station balnéaire favorite de la haute société thaïlandaise depuis près d’un siècle, attire de plus en plus d’étrangers séduits par le charme de cette ville authentique, qui abrite le palais d’été du Roi, à seulement deux heures de Bangkok… « La plage est vraiment belle… avec du joli sable blanc… et des cocotiers comme parasol ! En quatre jours, je n’ai pas pu tout voir, mais je suis certaine que je m’y sentirais bien. »

Appartement Hua Hin

En ce qui concerne l’acte d’achat, elle a aussi apprécié l’assistance de Cyrille Hareux, directeur de Company Vauban « Il avait préparé une traduction en français du contrat – dont l’original est en Anglais. Nous avons passé environ deux heures à la parcourir attentivement ensemble, et il a répondu à toutes mes questions. ». Cyrille Hareux sait l’importance que revêt la signature d’un contrat de vente… « Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser nos clients livrés à eux-mêmes face à des promoteurs ou des propriétaires qui ne parlent pas le même langage . Par ailleurs, nous faisons systématiquement réviser les contrats par des avocats lorsque ceux-ci nous apparaissent trop « légers ». Protéger nos clients, c’est une de  nos priorités. »

 « On peut être une femme seule en Thaïlande »

Alors que la majorité des retraités qui font le choix de s’installer en Thaïlande sont des hommes ou des couples, Rolande – qui a toujours milité pour la liberté de la femme –  est fière d’être une femme seule en Thaïlande « Si je peux ouvrir la voie à d’autres femmes, j’en serais ravie ! Bien sûr qu’on peut être une femme seule en Thaïlande ! On se sent vraiment en sécurité ici… j’ai été frappée de voir tous ces scooters qui ne sont pas attachés, avec le casque sur le guidon… les gens n’ont pas peur du vol ici ! Et on peut se promener à toute heure sans crainte.»

Un peu d’appréhension quant à sa future intégration, seule dans le pays ? « Forcément, il y a un peu d’angoisse, liée à un changement important. Mais je sais que je pourrais compter sur Company Vauban pour la transition, et puis, même sans parler Anglais, j’ai vu qu’on pouvait se débrouiller, quand j’étais seule… en parlant avec les mains, en montrant les choses, il y a toujours quelqu’un qui vous comprend et qui vous aide. Il suffit de sourire aux gens ! Et puis, je vais me mettre progressivement à l’anglais voire au  thaïlandais… Cyrille m’a dit qu’en quelques mois, on pouvait maîtriser une centaine de mots qui vous permettent de vous débrouiller dans la vie quotidienne  »

Rolande a compris que le meilleur moyen de s’intégrer au pays du sourire… était de sourire aussi !