Au cœur de la dynamique ville de Bangkok se trouve un temple très particulier : la Wat Traimit, surnommé le temple au Bouddha d’or. Ce dernier est une statue de 3 mètres de hauteur, et elle pèse près de 5,5 tonnes ! Son histoire est loin d’être anodine …
Une découverte étincelante par un heureux accident
L’histoire autour de ce fameux buddha d’or est loin d’être une légende et pourtant elle possède l’écho d’une de ces dernières. La statue n’a pas toujours été vue comme une merveille d’architecture et un symbole de la richesse artisanale de la Thaïlande. C’est en 1931 que le Bouddha énorme, alors jugé sans plus d’intérêt car dissimulé sous une couche de dorures de pauvre qualité, fut placée au cœur de l’enceinte du Wat Traimit. Son manque de richesse apparente lui a valu d’être laissé à l’abandon sous un abri pendant plus de 20 ans. C’est seulement en 1995 que les choses commencent à évoluer pour cette statue d’exception. Après que le temple se soit agrandi, il est décidé d’utiliser cette dernière à bon escient pour l’installer au cœur même du temple. Lors de son transport, son poids conséquent a eu pour résultat la chute de la statue. Ce choc la fragilisa et engendra une fissure dans la couche qui la couvrait, révélant ainsi un métal figurant parmi les plus précieux de monde : l’or.
Une merveille tant artisanale qu’enrichissante
Cette découverte fut une très surprenante pour les monks du Wat Traimit, les moines bouddhistes, qui firent évaluer la statue. Le prix affiché sur l’étiquette ? 39 millions d’euros. Une révélation qui laisse presque penser à un miracle. Grâce à cette découverte, le Wat Traimit se refit une beauté afin d’allier au Bouddha d’Or un décor étincelant.
Informations pratiques
Adresse : 661 Tri Mit Rd, Khwaeng Talat Noi, Khet Samphanthawong, Krung Thep Maha Nakhon 10100, Thaïlande
Horaires d’ouverture : Ouvert tous les jours de 8h à 17h
A l’heure actuelle, peu visitent ce temple car il est encore relativement inconnu. Et c’est bien un tort, car sa visite et la découverte de ce Bouddha d’Or vous laisseront sans voix …