Dépistage APS contre le cancer de la prostate : ce que les hommes doivent savoir

Pour beaucoup d’hommes, la pensée de devoir se rendre à un test de l’antigène prostatique spécifique (PSA) entraine beaucoup de stress – ce dernier pouvant se transformer en panique si les résultats ne sont pas de bonnes nouvelles. Apres tout, le cancer de la prostate est l’un des types de cancers les plus communs parmi les hommes. Et bien qu’il soit généralement curable, le cancer de la prostate demeure une maladie sérieuse et potentiellement fatale.
Afin de mieux comprendre en quoi consiste le test APS, et ce que ses résultats veulent véritablement dire, nous avons obtenu des réponses du docteur Charuspong Dissaranan, urologue spécialiste de l’hôpital international de Bumrungrad.

Q : Quel est le but du dépistage APS, et que signifie ses résultats ?

Dr. Charuspong : Nous utilisons le dépistage APSP pour vérifier l’inexistence d’une certaine protéine qui peut indiquer un cancer de la prostate. L’APS ne détermine pas la présence ou non d’un cancer. Le cancer de la prostate ne produit généralement pas de symptômes physiques dans ses étapes premières, mais il tend à augmenter le niveau d’APS. Le dépistage APS est donc une méthode qui vise à mesurer l’indicateur lié au cancer de la prostate.

Q : A quelle fréquence les hommes doivent-ils effectuer un dépistage ?

DC : Je recommande de se faire tester une fois par an dans la plupart des cas, notamment pour les hommes de plus de 50 ans et plus. Si vos résultats sont haut-dessus de la normale, votre docteur suggérera peut-être que vous vous fassiez dépister tous les 6 mois afin d’observer les moindres changements.

Q : Est-ce le seul moyen de dépister un cancer de la prostate ?

DC : Outre l’APS, nous utilisons aussi un système d’examination digitale rectale (DRE). Nous insérons un doigt dans le rectum pout examiner la prostate du patient et regarder la présence de nodules. Si la prostate est homogène, nous ne suspectons pas de cancer. Mais, si nous observons quelques irrégularités, alors nous investiguons sur la possibilité d »un cancer de la prostate.

Q : Combien de temps cela prend-t’il pour obtenir les résultats du dépistage? Et quelle est l’étape suivante si les résultats sont mauvais ?

DC : Les résultats sont généralement disponibles dans les deux heures Si le niveau d’APS est important, je recommande un IRM, qui scanne la prostate et alentours afin de créer une image détaillée du problème. Si l’IRM révèle des anomalies, l’étape suivante est d’effectuer une biopsie par ultrasons pour obtenir des échantillons de tissus qui seront par la suite testés pour trouver d’éventuelles cellules cancéreuses.

Q : Quelles options de traitement sont possibles pour guérir un cancer de la prostate ?

DC : Les options de traitement dépendent de l’avancée du cancer. Le plus tôt le problème est pris en charge, le plus d’options il y a. Une opération de la prostate est une option, mais il faut peser le pour et le contre entre les bénéfices d’une opération de ce genre et les conséquences potentielles, comme par exemple les conséquences sur les nerfs alentours qui peuvent mener à des problèmes comme de l’incontinence ou des troubles de l’érection.

Une autre option est celle de la thérapie radiative, une radiothérapie plus intense, qui inclue l’implantation de semences radioactives directement dans la zone affectée par la prostate. Cette technique (IMRT), est une thérapie radiative qui utilise les accélérateurs linéaires afin d’utiliser en toute sécurité et sans douleur la radiation sur la tumeur tout en minimisant la dose sur les organes alentours. Une troisième option est celle du traitement hormonal afin de supprimer la production de testostérone et ainsi de causer la mort des cellules cancéreuses.

Q : Que faire si le cancer a beaucoup progressé ?

DC : Il est encore possible de traiter le cancer de la prostate, même si ce dernier n’a été détecté qu’à un stage avancé. Par exemple, un patient qui venait régulièrement se faire dépister a eu des résultats montrant un niveau d’APS de 1 500. Son cancer de la prostate s’était déjà développé sur d’autres parties de son corps. Nous avons été capables de le traiter avec succès, et il profite toujours autant de la vie. Même lors des stages avancés du cancer de la prostate, nous avons des options de traitement disponibles avec le potentiel de contrôler la maladie.

Cet article a été sponsorisé par le centre urologique de l’hôpital international de Bumrungrad à Bangkok (The Urology Center at Bumrungrad International Hospital).

Le personnel de ce centre est constitué d’une équipe expérimentée d’urologues qui fournissent des consultations et diagnostics d’experts, ainsi que des traitements pour une vaste rangée de problème génitaux et urologiques qui affectent hommes et femmes. Pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous, contacter le centre par téléphone au +66 (0) 2011 2222, prenez rendez-vous en ligne ou envoyez une demande par mail.