La vie en Thaïlande a ses dangers… mais pas toujours ceux que l’on croit… « Les évènements de mai ont été démesurément grossis par les médias européens, qui, comme tous les journaux, doivent vendre du sensationnel. » N’oublions pas que lorsque des violences ont éclaté dans les banlieues de certaines agglomérations françaises en 2005, les médias américains parlaient quasiment de la France comme d’un pays en guerre… et déconseillaient à leurs ressortissants tout voyage dans l’hexagone…
« J’étais à Bangkok au moment des événements, et en dehors du quartier où ont eu lieu les affrontements, tout était parfaitement normal ; et on ne dit pas assez qu’il n’y a eu aucun problème dans le Sud ».
A Phuket, par exemple, ou encore à Hua Hin, où Guy vient d’acheter un appartement en bord de mer. De passage dans les bureaux de Company Vauban pour la signature de son contrat, il a eu la gentillesse de nous accorder une interview, pour nous en dire un peu plus sur ce qui l’a amené à devenir propriétaire en Thaïlande.
« Mon premier voyage remonte à 30 ans, j’étais venu en vacances avec mes deux filles. Mais je n’y étais pas retourné depuis de longues années ». C’est un voyage au Laos, en janvier dernier, qui l’amène à passer quelques jours à Bangkok… où il rencontre une Thaïlandaise, dont il tombe amoureux. Il décide de revenir en mars, pour lui rendre visite. « J’ai alors commencé à me renseigner sur les prix de l’immobilier, et envisagé d’acheter plutôt que de rester à l’hôtel, puisque mes séjours seront désormais réguliers, avec au moins 1 mois en été et 1 mois vers le mois de janvier ». Il contacte Company Vauban, et est rapidement séduit par Hua Hin : « Ce que je recherchais avant tout, c’était un appartement à proximité de la plage, ce que j’ai trouvé à Hua Hin, ville qui présente par ailleurs de nombreux avantages puisqu’elle est facilement accessible (à 2h30 de Bangkok par la route, ndlr), calme, sécurisée et qu’elle bénéficie du prestige de la résidence royale. On y trouve également de très bons restaurants, et notamment d’excellents fruits de mer à des prix imbattables.
Les environs sont également magnifiques. Je suis allé dans le parc naturel de Kaeng Krachan, c’est remarquable. ». Un mot sur l’appartement ? « Un coup de cœur. Unappartement traversant de 250 m², les pieds dans l’eau, avec un très grand balcon. J’ai aimé l’espace. J’ai acheté ». Guy a également apprécié d’être accompagné tout au long de son séjour : « Cyrille est très à l’écoute et très disponible. Il ne m’a pas seulement accompagné lors de visites, il m’a aussi aidé à organiser mon séjour sur place et a répondu à toutes mes questions, y compris sur les aspects pratiques de la vie quotidienne. Je n’ai donc vraiment pas eu l’impression d’être laissé à moi-même. C’était très important. »
Agé de 63 ans, Guy compte travailler encore deux ans à Paris « car j’ai un métier sympa ». Ensuite ? « Je pense venir de plus ne plus souvent et puis m’installer définitivement à Hua Hin, avec ma femme ». Il est en effet en train d’effectuer toutes les démarches administratives pour se marier avec sa compagne, Lo. « Ce sera beaucoup plus facile pour elle de venir en vacances en France. Les démarches pour obtenir un visa touriste pour une Thaïlandaise en France sont très compliquées… ». Locataire dans le 16ème arrondissement de Paris, Guy est propriétaire d’une maison de campagne dans le Loiret, pour laquelle il envisage plusieurs scénarios « Je pourrai la conserver et la mettre en location. Je pourrai aussi la vendre, et alors, pourquoi pas en viager. C’est une solution à laquelle on ne pense pas toujours, mais cela m’assurerait une rente jusqu’à la fin de mes jours, tout en en gardant l’usufruit. Cela m’éviterait d’avoir à déplacer ma bibliothèque… si je veux la faire venir ici, il ma faudra un conteneur ! » …
De Paris à Hua Hin (petite station balnéaire de 80 000 habitants), Guy n’a-t-il pas peur de s’ennuyer un peu ? « Oh non… entre la lecture, la plage, les restaurants… la sieste après le déjeuner… c’est la retraite 100% relax ! Et je ne serai pas seul ! Il y a ma femme, bien sûr, et on se fait vite des amis ici… c’est une petite communauté. A Hua-Hin, il y a beaucoup de gens du Nord, des Hollandais, des Norvégiens, des Allemands… je m’entends bien avec les Allemands, ma fille est mariée à un Allemand. C’est vrai qu’il y a encore relativement peu de Français mais j’ai la chance de bien me débrouiller en Anglais et je suis très cosmopolite, je m’adapte à tout ! »
Décontracté, souriant, Guy avoue que la vie en Thaïlande a vraiment tout pour plaire comparée à la France :« Il n’y a pas photo ! Il y a une énorme différence de qualité de vie… pas de stress… et aussi une remarquable qualité de soins. Il y a des hôpitaux formidables, qu’on n’a pas en France. Je suis allé moi-même vérifier sur place, au Bangkok Hospital, j’ai fait un bilan… vraiment, c’est impeccable, il n’y a rien à redire. Et puis, il y a la bouffe aussi [sic] ! C’est important pour les Français… on mange bien ici. La nourriture Thaï est excellente, mais si on veut manger comme en France, il est possible de conserver ses habitudes alimentaires… c’est plus cher, car ce sont des biens importés, mais on trouve tout… tenez, l’autre soir, j’avais une bouteille de vin blanc au frigo à l’hôtel, j’ai acheté du chorizo au supermarché, avec des olives, et je me suis fait un petit apéro à la Française ! Cyrille m’a aussi emmené dans un restaurant très sympa, le Star Inn, où j’ai pu manger une bonne viande ».Guy mentionnera aussi « la gentillesse et la disponibilité » des Thaïlandais. Lo, qui l’accompagne, ne manifeste aucun signe d’impatience alors que nous « monopolisons » son mari depuis bientôt une heure… point trop n’en faut, il est temps de conclure.
Guy peut-il résumer son histoire en une phrase ? « En une phrase, ce serait difficile… il y a une rencontre amoureuse, avant tout, c’est fondamental… un cadre de vie idyllique… et la perspective d’un futur heureux.» Que demander de plus ?
Une photo pour finir… Lo est gênée car elle vient de se faire opérer des dents de sagesses et a la joue droite couverte d’un pansement… elle finit tout de même par sourire, pour le plus grand plaisir de Guy « C’est cela qui m’a tout de suite plu en elle, c’est son sourire ».
Propos recueillis par Louis
* par soucis d’anonymat, le prénom a été modifié