Selon un sondage réalisé par la Caisse nationale d’assurance vieillesse, de plus en plus de français choisissent de s’expatrier à l’étranger et y passent leur retraite. Pourtant, cette démarche ne s’improvise pas. Pour pouvoir percevoir sa pension de retraite en tant qu’expatrié, de nombreux paramètres sont à considérer. Explications.
Préparer sa retraite en tant qu’expatrié : comment s’y prendre ?
Si vous travaillez dans une entreprise à l’étranger, en étant un expatrié, la cotisation pour votre retraite est une obligation qui vous incombe vu que vous êtes soumis au régime de retraite de votre pays d’accueil. Mais en parallèle, vous pouvez également cotiser en France, en contribuant au versement d’une certaine somme à la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Une fois arrivé(e) à l’âge de la retraite, vous percevrez une pension de la CFE en outre de celle que vous recevrez dans le pays où vous avez travaillé.
Quels droits à la retraite pour les expatriés ?
Vos droits à la retraite varient en fonction de votre situation dans votre pays d’expatriation :
– Pour les salariés détachés :
Sont appelés « salariés détachés », les salariés qui sont employés dans une entreprise étrangère dont l’employeur a choisi de maintenir le régime de protection sociale français. Ils jouissent de ce fait des mêmes droits que les ressortissants français travaillant en France. Ses périodes de détachement seront prises en compte dans l’évaluation de sa pension de retraite française. Ce qui implique qu’ils verseront les cotisations comme s’ils travaillaient toujours en France.
– Pour les salariés expatriés :
Les salariés expatriés ne relèvent plus de la Sécurité Sociale française. Ils sont soumis au régime de retraite de son pays d’expatriation où ils travaillent. Néanmoins, cela ne les empêche pas de cotiser à titre volontaire afin qu’ils puissent mieux assurer leur retraite en tant qu’expatrié. En fonction de leur pays d’accueil, ils peuvent jouir des avantages des accords communautaires et/ou internationaux de protection sociale signé par la France.
En étant un salarié expatrié, il peut bénéficier d’un régime de retraite de base. Pour ce faire, il suffit qu’il souscrive une assurance vieillesse à la CFE (Caisse des Français à l’étranger).
– Pour les expatriés dans l’UE :
Sauf en cas d’exonération du pays d’expatriation, tous les expatriés au sein de l’UE ou de la Suisse sont tenus de cotiser au régime local de retraite. La coordination entre les régimes de retraite de base est prévue et définie par le droit communautaire. Ce qui implique qu’à sa retraite, l’expatrié se trouve dans la possibilité de faire valoir ses périodes effectuées au sein de chaque pays de l’UE tout au long de sa carrière.
Chaque caisse du pays où il a travaillé évaluera de ce fait le montant de la retraite selon la durée d’assurance du salarié. Aussi, chaque caisse va calculer le montant de la retraite comme si le salarié a travaillé dans un seul pays jusqu’à sa retraite.
– Pour les expatriés en dehors de l’UE, comme la Thaïlande
Les expatriés dans l’un des pays ayant signés des conventions bilatérales avec la France n’auront pas du mal à percevoir leur pension à la retraite. Toutefois, pour ceux qui se sont expatriés dans un pays sans convention bilatérale, la situation est un peu différente. Le salarié, à sa retraite en tant qu’expatrié, devra se soumettre aux conditions imposées par son pays d’accueil afin de percevoir ses pensions. Dans la plupart des cas, certains pays demandent que le bénéficiaire des pensions soient résident. De la sorte, il est important de souscrire à une assurance volontaire. Cette souscription se fait auprès de la CFE.
Pour ceux souhaitant travailler et passer leur retraite en Thaïlande, il existe de nombreux types de visas à choisir. Afin de pouvoir rester pendant 5 ans minimum au sein du pays, le Visa Elite fait partie des meilleures options.